La commission du Patriarcat oecuménique convoquée pour statuer sur l’exposé présenté par l’astronome smyrniote Épaminondas Polydorou rendit, le 5 septembre 1902, la sentence que voici :
«Examinant la question du point de vue de l’Église, (la commission) ne trouve rien qui justifie cultuellement la nécessité de rompre avec la pratique ecclésiale consacrée par les siècles et de remplacer le calendrier jugé astronomiquement imparfait par un autre supposé plus parfait, pour respecter l’exactitude astronomique dans la célébration de la Résurrection vivifiante du Seigneur. Célèbrent la fête d’une manière agréable à Dieu non pas ceux qui soignent l’exactitude astronomique en observant les temps, mais ceux qui observent exactement la pureté de l’âme, selon l’Apôtre. Le fait d’observer les jours, les temps, les années et les nouménies témoigne d’une foi encore infantile et suffit à rendre étranger à l’Esprit vivifiant du Christ et à faire retomber dans la lettre morte du judaïsme et du pharisaïsme».
Extrait de : http://orthodoxievco.net/ecrits/neo.htm
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